Cet article analyse la manière dont la capitalisation des systèmes publics de pension peut améliorer les résultats de politiques lorsque les gouvernements agissent à courte vue et ne peuvent s’engager. Nous mettons l’accent sur des programmes soutenables, dans lesquels les pensions promises, « optimales », ne sont pas reniées par des gouvernements subséquents. Capitaliser les pensions constitue un mécanisme d’engagement, qui implique des cotisations plus faibles que la politique de deuxième ordre, ce qui réduit la tentation de trop redistribuer dans le futur. La capitalisation peut être préférable même lorsque le taux de croissance de la population excède le taux de rendement sur les actifs. Des politiques optimales « de deuxième ordre » sont également plus susceptibles d’être à l’épreuve d’une renégociation lorsque les pensions sont pleinement capitalisées.
Résumé court:
Auteurs publication: Jean-Denis Garon
Numéro: 16-02
Année: 2016
Article scientifique: Economics Letters, 145, 11–14.