Nous développons un modèle de retraite offrant plusieurs voies de sortie du marché du travail : chômage, invalidité, pensions publiques et privées. Le modèle permet l’épargne et plusieurs types d’incertitude, y compris en matière de santé et de mortalité. Les préférences des individus sont estimées à l’aide de données américaines et européennes en tirant profit des différences institutionnelles entre pays. Nous analysons le rôle respectif de ces dernières et des préférences dans l’explication de l’hétérogénéité internationale dans les comportements de retraite. Les estimations préliminaires suggèrent qu’un ensemble de préférences unique pour les États-Unis, les Pays-Bas et l’Espagne reproduit mal les données. Si les Européens avaient les mêmes préférences que les Américains, ils épargneraient moins qu’ils ne le font en réalité. Par ailleurs, les Néerlandais et les Espagnols travailleraient davantage d’heures que ce qui est observé dans les données.
Résumé court:
Auteurs publication: Jochem de Bresser, Raquel Fonseca et Pierre-Carl Michaud
Numéro: 16-09
Fichier: cahier_16-09_retirement_behavior.pdf
Année: 2016