Résumé court:

Trois arguments militent en faveur d’une redistribution en faveur des personnes à faible longévité: l’aversion à l’inégalité intertemporelle, l’aversion au risque de mortalité et la compensation pour des caractéristiques dont les agents ne sont pas responsables. Cet article analyse les implications de l’existence de fortes différences de longévité pour la conception des politiques publiques, en particulier celles reliées à la retraite, qui redistribuent généralement des ressources des personnes dont la durée de vie est courte vers celles dont la durée de vie est plus longue.

Auteurs publication: Marie-Louise Leroux, Pierre Pestieau et Grégory Ponthiere
Numéro: 14-03
Année: 2014