Résumé court:

Des méthodes de simulation sont utilisées pour analyser les impacts de propositions récentes de réforme visant à améliorer la couverture du risque de longévité : la renté longévité du Comité d’Amours; une proposition de Mintz et Wilson visant à augmenter la générosité du RRQ et du RPC actuels; et celle de Wolfson introduisant des taux de cotisation et de prestations différenciés selon le revenu. Le taux de rendement interne (TRI) de chacune de ces propositions est calculé en prenant en considération l’inégalité d’espérance de vie, la variabilité temporelle des revenus ainsi que les interactions avec la fiscalité et les différents programmes de soutien du revenu à la retraite. Pour toutes les réformes, les taux de rendement sont plus importants pour les individus ayant un niveau d’éducation plus élevé et atteignent souvent un maximum entre 25 000 $ et 45 000 $ de revenu annuel moyen.

Auteurs publication: David Boisclair, Jean-Yves Duclos, Steeve Marchand et Pierre-Carl Michaud
Numéro: 14-06
Année: 2014

Article scientifique: L’Actualité économique, 91(4)